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9 mins.

30 mars 2022

Ronchopathie : définition, causes et traitements

La ronchopathie désigne le fait de ronfler dans son sommeil. Cette pathologie est aussi gênante pour le dormeur que pour son conjoint et son entourage. En effet, les ronflements pendant la nuit gênent généralement la personne partageant la chambre du ronfleur, mais également les enfants dormant dans les chambres attenantes. La ronchopathie est une pathologie qui touche aussi bien les hommes que les femmes, à tout âge. Quelles sont les causes de ces ronflements nocturnes ? Comment traiter une ronchopathie ? Explications et conseils pour limiter ces troubles du sommeil.

À retenir

  • Il existe quatre types de ronchopathie, classées selon le niveau sonore et la fréquence des ronflements.

  • Les ronchopathies sévères et chroniques sont des pathologies qui peuvent entraîner des conséquences importantes sur la santé du dormeur, de la simple fatigue diurne aux maladies cardiovasculaires (en cas d’apnée du sommeil notamment).

  • Plusieurs facteurs peuvent entraîner des ronflements : surpoids, consommation d’alcool, congestion nasale, perte de tonus musculaire…

  • Des solutions sont possibles pour limiter les ronflements. Consultez un médecin pour obtenir un traitement adapté et choisissez une position de sommeil qui n’obstrue pas les voies respiratoires.

Les 4 types de ronchopathie

La ronchopathie est le nom donné aux troubles respiratoires (bruits) de certains dormeurs pendant la nuit. Ces ronflements nocturnes sont causés par les tissus de la gorge. Ces derniers présentent un relâchement pendant le sommeil, rendant le passage de l’air plus difficile dans les voies aériennes supérieures. Le ronflement que l’on entend alors est le résultat des vibrations des tissus de la gorge et de la luette. Dans le cas d’une ronchopathie sévère, le son des ronflements peut dépasser les 100 décibels.

Il existe différents types de ronchopathie et plus particulièrement de niveau de ronflement. On distingue ainsi :

  • la ronchopathie simple

  • la ronchopathie modérée

  • la ronchopathie sévère

  • la ronchopathie chronique

La ronchopathie simple

Le ronflement simple se caractérise par un volume inférieur à 50 décibels. Dans ce cas, le ronflement n’est pas pathologique. Il est souvent passager et dû à certains facteurs ponctuels tels qu’un rhume ou une fatigue importante. 

Le ronflement simple n’est donc pas alarmant et n’entraîne aucun risque pour la santé du dormeur. Cependant, il peut parfois gêner l’entourage si celui-ci est sensible au bruit. Il peut donc être intéressant de déterminer la cause de votre ronflement pour l’éviter.

La ronchopathie modérée

Plus bruyant, le ronflement modéré est habituellement quotidien et son niveau sonore se situe entre 50 et 70 décibels. L’entourage est souvent gêné par le bruit qui peut entraîner des troubles du sommeil dès 40 décibels.

La ronchopathie modérée se différencie également de la ronchopathie simple par la durée plus longue des phases de ronflements. La respiration étant plus difficile, il arrive bien souvent que le dormeur ne puisse pas bénéficier d’un sommeil réparateur optimal.

La ronchopathie sévère

On la reconnaît par un ronflement puissant pouvant dépasser les 95 décibels à certains moments de la nuit. Ce serait l’équivalent du passage d’un train. Selon l’échelle des décibels, c’est le seuil auquel les bruits peuvent devenir dangereux pour l’audition !

Ce type de ronflement est pathologique puisqu’il survient quotidiennement. Si vous pensez en souffrir, parlez-en à votre médecin.

La ronchopathie chronique

Beaucoup plus puissant que les autres types de ronchopathie, le ronflement chronique est quasiment permanent : le dormeur ronfle durant plusieurs heures chaque nuit. Les risques de troubles du sommeil sont alors importants, pour le ronfleur comme pour ses proches.

Ce type de pathologie est dangereux pour la santé et doit être traité. La ronchopathie chronique est en effet souvent associée à l’apnée du sommeil, qui peut entraîner des conséquences graves (troubles cardiovasculaires, hypertension, diabète, AVC, etc.). Il est donc important de consulter un professionnel de santé si vous souffrez de ronflements chroniques.

Causes et conséquences de la ronchopathie

Une personne peut souffrir de ronchopathie pour diverses raisons :

  • un nez bouché ou une angine

  • une fatigue importante

  • une soirée bien arrosée

  • une consommation récente de tabac

  • un surpoids (obésité notamment)

  • la consommation de médicaments

  • une langue ou des amygdales volumineuses

  • une cloison nasale déviée

  • ou d’autres maladies ou malformations anatomiques

La ronchopathie est la cause d’une mauvaise qualité de sommeil. Les ronfleurs sont fatigués au réveil. Ils ont l’impression de ne pas avoir assez dormi. De plus, les ronflements peuvent notamment entraîner une apnée du sommeil dont les pauses respiratoires répétées peuvent s'avérer graves pour la santé. Les personnes souffrant d’une ronchopathie sévère ou d’une ronchopathie chronique non traitée sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, de diabète ou d’hypertension artérielle.

Bon à savoir

La ronchopathie touche plus particulièrement les adultes. De plus, si ces ronflements peuvent survenir à tout âge, ils deviennent généralement plus importants chez les personnes vieillissantes, notamment à cause de la perte de tonus musculaire.

Les solutions pour soigner la ronchopathie 

Différentes solutions peuvent vous permettre d’arrêter les ronflements ou de les limiter :

Dormir sur le côté

Selon votre position de sommeil, vos ronflements pourront s’estomper, voire disparaître. Dormir sur le côté est conseillé pour les ronfleurs. En effet, cette position de sommeil facilite le passage de l’air dans les voies respiratoires et donc une respiration de meilleure qualité. Choisir un oreiller pour dormir sur le côté sera une solution idéale pour réduire les ronflements nocturnes.

Dormir sur le ventre

Pour éviter un traitement lourd, vous pouvez essayer de dormir sur le ventre, si vous n’arrivez pas à dormir sur le côté. En effet, c’est en dormant sur le dos qu’un dormeur ronfle le plus puisque sa langue glisse vers sa gorge et bloque partiellement le passage de l’air. Pour éviter les douleurs à la nuque et au dos, vous devrez toutefois choisir un matelas suffisamment dense pour dormir sur le ventre confortablement. Le matelas hybride proposé par Emma s'adapte parfaitement à votre morphologie pour dormir sur le côté ou dormir sur le ventre et réduire vos ronflements. Ce choix de matelas vous permettra donc de profiter d’une meilleure qualité de sommeil.

Acheter un oreiller anti-ronflements

Pour soulager votre ronchopathie, Il est donc recommandé de choisir un oreiller adapté à votre position de sommeil. 

Vous pouvez également trouver un oreiller anti-ronflement conçu spécialement pour ce trouble. Certains de ces oreillers sont en forme de vague, permettant de surélever le cou pour dégager efficacement les voies respiratoires pendant le sommeil. 

D’autres oreillers anti-ronflements innovants peuvent également détecter les ronflements, et déclencher le gonflement de coussins d’air à l’intérieur de l’oreiller. Ces oreillers ont l’avantage de repositionner le dormeur durant son sommeil pour éviter les réveils nocturnes tout en lui assurant une respiration plus aisée.

Maintenir une bonne hygiène de vie 

Certains facteurs comme les maladies, la prise de médicaments, ou une légère déviation de la cloison nasale provoquent des ronflements légers, mais aggravés lorsque l’hygiène de vie du dormeur se détériore. 

Pour limiter vos ronflements le plus possible, maintenez donc un rythme de vie sain : essayez de vous coucher et de vous endormir à une heure régulière chaque soir et de dîner léger. 

Faites du sport en journée et surveillez votre courbe de poids, car le surpoids est l’un des facteurs les plus souvent associés aux ronflements. 

Limiter la consommation d’alcool vous aidera également à passer une meilleure nuit de sommeil et à vous réveiller en pleine forme.

Soigner une ronchopathie sévère ou chronique

Dans le cas d’une ronchopathie sévère ou d’une ronchopathie chronique, un changement de position de sommeil et le maintien d’un rythme de vie sain ne seront probablement pas suffisants pour arrêter les ronflements. Il est donc important de consulter un spécialiste du sommeil. Pour vous assurer qu’il s’agit véritablement d’un ronflement, vous pouvez également consulter un ORL ou un chirurgien dentiste.

Pour lutter contre la ronchopathie, les spécialistes pourront vous conseiller des traitements naturels à base d’huiles essentielles. Vous pourrez aussi porter une gouttière (orthèse d’avancée mandibulaire) pendant la nuit pour faciliter votre respiration et traiter ronflements et apnées du sommeil

En dernier recours, la chirurgie peut être nécessaire pour soigner une ronchopathie chronique ou sévère. Ce type de trouble respiratoire peut notamment être traité par uvulo-palato-pharyngoplastie. Cette opération consiste à enlever une partie des amygdales, de la luette et du voile du palais. Tout dépend de la cause du ronflement.

FAQ : La ronchopathie

Quand s'inquiéter d'un ronflement ?

Les ronflements sont courants et pas toujours signe de pathologie. Il convient cependant de rester vigilant lorsque les ronflements deviennent réguliers et s’intensifient. Consultez un médecin si les ronflements :

  • durent longtemps dans la nuit et sont quotidiens

  • ont un niveau sonore supérieur à 70 décibels (équivalent d’un aspirateur)

  • provoquent des troubles du sommeil régulièrement

  • sont accompagnés de pauses respiratoires durant le sommeil, ou d’autres signes évocateurs de l’apnée du sommeil (réveils nocturnes, fatigue le matin, irritabilité…)

Quelle maladie fait ronfler ?

Plusieurs maladies et troubles peuvent entraîner des ronflements, causés par une obstruction nasale ou du pharynx. Parmi les cas les plus courants, on trouve :

  • le rhume

  • l’angine

  • la rhinite allergique

  • l’apnée du sommeil

Dans ce dernier cas, la ronchopathie sera généralement sévère ou chronique, entraînant des ronflements importants et quotidiens. Dans les autres cas, le ronflement est moins sévère et disparaît après une ou quelques nuits.

Quel est le meilleur oreiller pour arrêter de ronfler ?

Il existe plusieurs types d’oreillers qui permettent de limiter ou d’arrêter les ronflements. Certains oreillers sont spécifiquement conçus pour les ronfleurs. Les oreillers anti-ronflements en forme de vague permettent par exemple de surélever la gorge pour dégager les voies respiratoires durant le sommeil.

D’autres oreillers plus classiques peuvent convenir aux dormeurs qui souhaitent arrêter de ronfler : c’est le cas des oreillers à mémoire de forme et/ou ajustables comme l’oreiller Original Emma, qui permettent d’adapter la hauteur de la tête. Ils facilitent le sommeil en position sur le côté (la position la plus recommandée pour les dormeurs souffrant de ronflements et d'apnée du sommeil) et assurent un bon alignement de la nuque avec la colonne vertébrale.

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Comment arrêter de ronfler ?

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